On connaît peu de choses sur Jérôme Bosch : quelques documents d’époque (vers 1500) nous en donnent l’image d’un bourgeois relativement nanti, marié, membre de plusieurs sociétés «bien pensantes», bien intégré à sa ville de Bois-le-Duc, bon catholique : bref, une vie sans histoire …
Sa peinture, par contre, fourmille d’énigmes, d’allusions mystérieuses, de diableries épouvantables, de monstres effrayants ou grotesques.
Faut-il en conclure que Bosch cachait bien son jeu et qu’en secret, il pratiquait l’alchimie ou que, pire encore, il appartenait à une secte sataniste ? Comment concilier l’homme paisible et une peinture désarçonnante et pour le moins anticonformiste ? C’est l’objectif que poursuit cette conférence où la parole sera surtout donnée aux œuvres.