Deux statues, un temple, un jardin suspendu, deux tombeaux et un phare : parmi ces merveilles, 6 ont aujourd’hui disparu. Il est donc difficile de nos jours de comprendre totalement l’admiration que ces édifices suscitèrent dans l’Antiquité.
On trouve les germes d’une telle sélection déjà chez Hérodote, qui admire davantage les pyramides, puis les jardins de Babylone, édifices gigantesques et splendides. L’expédition d’Alexandre modifia la vision qu’avaient les Grecs d’eux-mêmes et de leur civilisation. Ce n’est qu’alors qu’apparaîtront les premières listes d’édifices remarquables qui donneront naissance aux 7 merveilles canoniques. En effet, entre le 3e s. av. J.-C. et le 14e s. ap. J.-C., pas moins de 14 listes différentes de merveilles seront proposées !
La « liste canonique » que nous connaissons aujourd’hui fut définitivement établie à la Renaissance mais se rapproche très étroitement de listes déjà établies dès l’époque hellénistique et ce, probablement à Alexandrie.